Galargues
Comme pour beaucoup d’autres villages de la région, une ferme ou une villa gallo-romaine du Ier siècle après JC est à l’origine de Galargues.
Il semble que le village primitif était situé un peu plus au NO, jouissant néanmoins d’une situation favorable, proche de la voie romaine vers le Pic Saint Loup.
Dépendant au Moyen Age de la baronnie de Montredon (en face de Sommières) il était un franc alleu, véritable anomalie dans la société féodale, c’est à dire une communauté libre, ne payant pas de censives, dont les habitants pouvaient se marier avec qui ils le désiraient, travailler chez qui ils le voulaient, pouvaient changer de patron sans aucune contrainte.
Au centre du village s’élevait fin XIIème, début XIIIème une église romane entourée de son cimetière. Au XIXème, on l’agrandit vers l’est, -l’ancienne église formant le chœur actuel-. Elle présente l’originalité d’être orientée vers l’ouest et non vers l’est comme il est de tradition dans la religion chrétienne.
Galargues a toujours été une commune agricole : exploitation du bois, charbon de bois, culture des céréales, blé touzelle, orge, avoine, culture de la vigne, olivier, et surtout élevage du mouton. Aux XVII et XVIIIèmes siècles on élève le ver à soie.
Il y a eu aussi une mine de fer aujourd’hui oubliée.
Sobriquet des habitants :les sauta pargues, les sauteurs de parcs à moutons. Plusieurs étaient installés au bas du village, route de St Hilaire : chaque fois que Bénovie débordait, elle les inondait. Certaines mauvaises langues affirment que les bergers sautaient les parcs pour voler les brebis de leurs voisins.
Texte d’après Aimé Jeanjean